Cette sphère est l’insigne de la souveraineté du Christ sur la Terre gouvernée et conquise.

Auréole le plus souvent ovale ou elliptique décorée de lignes ou de rayons lumineux divergents, et qui enveloppe le corps du Christ. Lorsqu’elle est en forme d’amande, la gloire est appelée Mandorle ou amande mystique. « Mettre en gloire » signifie disposer un personnage au cœur de cet éclat de lumière.

Du grec gnosis, « connaissance ». Connaissance directe de la divinité qui permet la libération de l’âme du monde matériel. Désigne l’intelligence des mystères, au delà de la compréhension commune. L’Église reconnaît aussi la gnose orthodoxe qui donne une interprétation allégorique des Saintes Écritures.

Terme qui renvoie aux Goths, barbares germaniques. Il fut employé durant la période romantique dans un sens plutôt négatif et désigne l’art du Moyen Âge, du milieu du XIIe siècle à la fin du XVe siècle. Cet art est dominé essentiellement par l’architecture des cathédrales, à laquelle sont subordonnés l’art du vitrail, la sculpture, l’orfèvrerie et la peinture. Les architectes cherchent un élan vertical pour les constructions. Les structures se compliquent et les proportions augmentent. L’arc en plein cintre, emblématique de l’art roman cède la place à l’arc brisé. En peinture, l’art flamand dit « primitif » illustre ce mouvement gothique.

Expression de l’amour que Dieu porte à une personne humaine. Dans le Nouveau Testament, la grâce signifie aussi le pardon. La nature humaine, déchue par le péché originel, s’élève par la grâce du divin.