Magnificat

Incipit du cantique Magnificat anima mea Dominum, « mon âme exalte le Seigneur » (Luc, I, 46), que Marie adresse à sa cousine Élizabeth, lorsqu’elle lui rend visite (Visitation), après l’Annonciation.

Mandorle

Alvéole en forme d’amande (mandorla en italien) contenant la figure des personnages sacrés. La forme ovale signifie l’intersection de deux hémisphères (terrestre et céleste), points de rencontre où se situe une personne médiatrice qui nous fait passer d’un monde à un autre.

Maniérisme

Mouvement stylistique qui s’est développé durant le XVIe siècle, entre la fin de la Renaissance et le début du baroque. Il coïncide avec la Contre-Réforme, et refuse l’imitation rationnelle de la nature. Les canons maniéristes reposent sur une déformation excessive des corps, des compositions déséquilibrées qui tranchent avec la rigueur des compositions de la Renaissance. Les artistes cherchent une nouvelle vérité dans le disegno interno et donnent à leurs créations, une tension et une sensualité.

Miracle

Événement prodigieux qui ne semble pas s’inscrire pas dans le cours de la causalité naturelle.

Miracula

« Prodiges », en latin. Courts récits qui mettent en scène l’intervention surnaturelle de la Vierge, de Dieu lui-même ou d’un saint.

Myrte

Plante « divine » consacrée à Vénus, chez les Grecs et présente dans des fêtes juives. À la Renaissance, le myrte finit par être associé à la fidélité et à l'amour éternel compte tenu de la persistance de son feuillage vert. En raison de la délicatesse et de la couleur blanche de ses fleurs, le myrte est aussi un attribut de Marie et symbolise en particulier sa pureté et son humilité.

Mystère

Au sens chrétien il s’agit d’un dogme que les fidèles doivent croire sans comprendre. Au Moyen Âge, le mystère est une pièce religieuse représentant des épisodes fondamentaux de l’Ancien et du Nouveau Testament. Devenus représentations théâtrales, ces mystères ont eu un succès important en France au XVe siècle.