Terme latin qui signifie « œil » et désigne une fenêtre circulaire.

Arbre qui symbolise de la paix. À la fin du Déluge, c’est un rameau d’olivier que la colombe rapporte à Noé. La croix du Christ, selon la légende aurait été faite d’olivier.

Une des inventions majeures de la peinture occidentale, est d’avoir introduit la représentation des ombres (skiagraphie), lesquelles attestent la matérialité d’un être ou d’un objet, et contribuent à creuser illusoirement l’espace représenté, et permettent, renforcent, l’implication du spectateur. Les ombres sont de deux sortes. Par l’ombre dans la forme, ou donnée dans la forme, la matière corporelle est signifiée soit par le modelé, ou le dégradé dans la forme, le rilievo, le relief (le clair-obscur). Par l’ombre portée un corps réel est signifié par l’ombre projetée sur un autre corps, par l’ombre qu’il suscite, devant, derrière, au-dessous ou à côté de lui, en obstruant, en interceptant et en empêchant le passage des rayons de lumière émis à partir d’une source naturelle ou artificielle. L’ombre portée est devenue une prérogative de la peinture en perspective, sous le terme d’ombre propre. L’ombre est également un symbole du secret, la « souffrance » de la lumière en réserve. D’où le lien entre le thème de l’ombre et l’événement de l’Annonciation : Gabriel, parlant de l’opérateur de la miraculeuse conception qu’il est venu lui annoncer, dit à Marie que « la puissance du Très-Haut la couvrira de son ombre ». Ainsi la Vierge Marie sera-t-elle toute enveloppée par cette Ombre, Souffle du Verbe générateur.

Petite chapelle qui peut se trouver dans une église, un édifice laïque ou constituer un bâtiment indépendant.